Quoi que tu dis
2002 ...
Maison du Peuple (Saint-Gilles),Le Botanique (Bxl), Le Blac (Ixelles), L'Espace Jacqmotte (Bxl), La Mezza Luna (Liège), Bonnefanten Museum (Maastricht), Les Halles de Schaerbeek (Bxl), Festival Teatro a Corte (Turin).
Une création de Bénédicte Davin & Alain Wathieu
Composition musicale : Bénédicte Davin & Alain Wathieu
Interprétation : Bénédicte Davin
Mise en scène : Alain Wathieu
Scénographie et décoration : Philippe Henry
Costume : Fabienne Damiean
Décor : Claudine Maus
"Après avoir travaillé l’oeuvre de Kurt Schwitters, qui joue de la déconstruction et de la reconstruction d’un langage élémentaire, j’ai eu envie d’approfondir la recherche sur la création d’un langage personnel dans un univers déjanté.
La composition s’inspire du travail d’écriture de Jean-pierre Brisset. Elle concrétise une exploration de l’instrument vocal dans toutes ses dimensions." B. Davin
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© Jeanne Bidlot
© Jeanne Bidlot
Dans la seconde moitié‚ du 19° siècle, des « inventeurs fous » créaient de drôles de machines :
la femme-tronc, l’homme chapeau-accordéon, la voiture cheval, la femme au robinet … .
Au même moment, en France, Jean-Pierre Brisset, prince des penseurs, grammairien, prophète, maître nageur, militaire ou encore professeur de langue, réinvente un langage poétique hallucinant, précurseur de ce que les dadaïstes créeront au 20° siècle.
Quoi que ça a à voir avec quoi que tu dis ?
"La grenouille fait entendre clairement les cris : coaque, coèque, coéque pour appeler …
la coaction et couique ou couic, en échappant au danger. Coaque ou coac s’analyse : Que haut à que=Ici haut à ce lieu.
Co ac=co ou encore accède ou approche. Ce sont des appels … la femelle.
Un jour que nous observions ces jolies petites bêtes, en répétant nous-même ce cri : coac,
l’une d’elle nous répondit, les yeux interrogateurs et brillants, par deux ou trois fois : coac.
Il nous était clair qu’elle disait : quoi que tu dis ?" Jean-Pierre Brisset
Marie Baudet - La Libre Belgique - le 13 novembre 2003
"Un grincement d'abord, dans le noir. La lumière peu à peu en révèle l'origine : dans un verre, une peau de chamois couine. Celle qui la manie s'applique, comme si sa vie en dépendait. Et qui sait ?
Phénomène de foire à la façon dadaïste, voici la femme-tronc, femme-objet, femme-robinet, prisonnière d'un évier qui pour se désennuyer triture sons, syllabes, mots.
Ca fait du langage une jungle à explorer, où tailler, rencontrer l'inouï, forger du neuf ponctué d'interrogation et d'étonnement."
Sophie Creuz - L'Echo - le 2 mai 2002
Alain Wathieu et Bénédicte Davin explorent un univers dadaïste et burlesque.
"Ils nous prient d'imaginer Alice au pays des merveilles, de la marier à Buster Keaton qui aurait passé ses vacances chez Monsieur Hulot et en serait revenu en pleurant comme une fontaine. ...
Amateurs de curiosités théâtrales non identifiées, ce spectacle devrait être pour vous."