Spectacle foisonnant, et premier volet d'une trilogie, Beards I – Daemonie revisite l'histoire de Barbe-Bleue à travers le regard de sa dernière femme au soir de sa vie.

Entre théâtre, opéra, arts plastiques, cirque, vidéo, marionnettes, musique live pilotée par des machines, Beards s'inspire ainsi de grand mythes de la littérature (Othello et Faust dans les opus qui suivront) pour retrouver la question très contemporaine de la manipulation du sens par l'image, en particulier par les médias : « Beards est incandescent, indécent, incorrect, ce qui est le minimum à offrir en partage sur l'autel des idéologies sacrifiées qui gisent inertes au pied du nouveau millénaire.

Cette époque est la nôtre. Le sens s'est perdu quelque part. Le mensonge est aujourd'hui normal et publiquement assumé. Il est même devenu fréquentable, pourvu qu'il soit divertissant/rentable ».